« Bel appartement clé-sur-porte »
Spectacle de marionnettes à l’impertinence joyeuse pour grands enfants et adultes de 10 à 110 ans.
Devant vous, un immeuble avec des gens en haut, en bas, à gauche, à droite. Six personnages, six univers, six caractères. Des tranches de vie qui se croisent sans se frôler, sans se toucher.
7h01. Chacun entame sa journée. La même qu’hier et sûrement celle de demain. Ici, rien n’est laissé au hasard, tout est réglé .
Et si, dans les consciences endormies, il restait quelques étincelles de vie capables de… ?
Par le biais de la marionnette, ce spectacle aborde les mécanismes de contrôle, la séparation des individus et les préjugés sur un ton humoristique, cynique et poétique. Guitare et accordéon viennent ponctuer et colorer l’histoire.
Dans cet immeuble cloisonné, vous y découvrez 6 univers, 6 caractères, 6 personnages qui vous emmèneront dans leur quotidien. Des tranches de vie distinctes qui se croisent sans se voir et se frôlent sans se toucher, et pourtant rythmées dans leur quotidien par une seule et même entité … très vigilante.
Aliénés la nuit comme le jour, ces habitants trouvent un « autre », un coupable aux multiples visages, réceptacle de toutes les frustrations vécues souvent inconsciemment.
Mais dans ces cadres où tout et rien à la fois ne se vit, les limites et les interactions peuvent encore se réinventer, il suffit peut-être de faire un pas de côté pour voir ce qu’il s’y passe.
Par le biais de la marionnette, ce spectacle aborde les mécanismes de contrôle, la séparation des individus et les préjugés sur un ton humoristique, cynique et poétique. Guitare et accordéon viennent ponctuer et colorer l’histoire.Les marionnettistes
Merel, Virginie et Julie.
Habillées de noir, nous nous trouvons derrière le castelet (l’immeuble) et manipulons les marionnettes en introduisant nos mains, gantées, dans les différents appartements.
Outre la manipulation, nous développons un univers sonore qui accompagne et rythme l’histoire (guitare, accordéon, bruits)
La démarche : une impertinence joyeuse.
Notre volonté est de proposer un travail artistique qui réagit par rapport à des thématiques sociétales interpellantes.
Pourtant, le propos n’est ni sombre ni moralisateur. Il laisse beaucoup de place à l’espoir, au rire et à l’affection portée sur les personnages de l’histoire.
La structure en immeuble offre une vision globale de la coexistence de ses habitants, chacun pris dans le tourbillon de ses activités quotidiennes. Les contours de leurs appartements représentent l’isolation de leurs univers particuliers et les limites auxquels chacun est confronté.
Nous nous sommes intéressées aux morcellements des réseaux sociaux qui isole les individus, empêche les liens de solidarité de se créer et pousse à la méfiance de l’autre.
Nous voulions également aborder la thématique du contrôle social et de ce qu’il a comme effet sur les rapports sociaux. Notre attention s’est portée sur la présence grandissante des caméras de surveillance. Sécurité ou contrôle ?
Nous voulions également questionner le rythme du travail, aliénant parfois et qui laisse peu de place à des élans créateurs, d’écoute de soi et des autres.
Enfin, à travers le personnage de l’autre, nous avons voulu mettre en avant la méfiance et les préjugés. Cet autre, aux multiples visages, est considéré par les habitants comme le coupable … de leurs peurs.
Double emprise sur la liberté de nos personnages que d’évoluer dans cet univers-là et d’être manipulés par nous.
Choisir les marionnettes comme vecteur artistique de ces messages nous semblait idéal et correspondre à un univers que nous voulions explorer. Créer un spectacle de marionnettes pour grands enfants et adultes titillait nos envies jusqu’à donner le ton caricatural, humoristique, cynique et poétique que nous recherchions.
Nous proposons le spectacle à un public de 10 à 110 ans, pour que chacun puisse y trouver ce qui l’attire dans une histoire qui veut offrir plusieurs angles de lecture et d’interprétation.